mardi 31 décembre 2013

En attendant un meilleur environnement pour la Tunisie...


Il est vrai qu’à Tunis, nous commençons à peine (depuis 2 ans) à sentir la pollution et ses effets. Mais ce n’est rien par rapport à certaines régions du pays qui en ont souffrent depuis des décennies, et personne n’a tenté d’arranger la situation.
L’exemple de la  ville de Gabès, ville côtière gâtée par la nature avec son magnifique golf, et pourtant agressée par l’être humain. Il paraît même que c’est l’une des villes les plus polluées de la Tunisie (d’après certaines associations environnementales).
Le ministère de l’Equipement et de l’Environnement indique que les études menées sur la pollution industrielle ont permis de constater que sur environ 5000 unités industrielles, seules 661 utilisent des procédés de traitement des déchés.
Le ministère précise, dans un communiqué publié à l’occasion de la journée mondiale de l’environnement, que ces industries qui ne sont pas raccordées au système d’assainissement conventionnel se trouvent, notamment, dans les régions de Gabes et Sfax. Selon la même source, les pollutions de l’eau, de l’air et du sol, causées par les industries, ont atteint un seuil alarmant et risquent sérieusement de devenir incontrôlable en Tunisie.
Une étude réalisée par la Banque mondiale depuis le début des années 90 sur l’ampleur de la pollution industrielle en Tunisie a permis d’identifier que plus de 75% de la totalité des déchets sont rejetés dans la nature. « Les industries chimiques sont les principaux pollueurs avec plus de 45% de substances toxiques organiques et plus de 25% de substances toxiques métalliques. Les industries chimiques contribuent par ailleurs à 52% dans la pollution de l’air, à 70% dans la pollution de l’eau et à 60% dans la pollution du sol », indique l’étude.


 Cette pollution chimique a un fort impact sur la pollution de littorale tunisien vue le danger qu’elle diffuse, les nitrates sont les premiers causes de la pollution des eaux de surfaces qui sont dues aux résidus de la végétation riveraine, le lessivage des sols, le ruissellement et l’érosion et les rejets domestiques débouchant des systèmes d’assainissement et les rejets industriels.
Notons que depuis, la situation a tendu vers le pire, notamment, avec la fermeture du centre de traitement des déchets industriels spéciaux à Jradou, dans le gouvernorat de Zaghouan, qui a duré plus de deux ans, mais surtout par la présence des ports phosphatiers avec toutes leurs dégradations conséquentes sur l’environnement
 Le milieu marin est le plus souffrant de cette pollution qui va déboucher sur la destruction des espèces marins vu les dangers des pesticides insolubles qui se fixent en mer, les détergents  constitués de produits de base, d’adjuvants de solvants et les métaux lourds composé par le mercure et le cadmium qui sont les plus toxiques.
C’est ce qui explique la fermeture de plusieurs plages qui devient de plus en plus commune à cause d’une pollution d’eau chimique massive rendant son utilisation dangereuse et perturbant l’écosystème aquatique.

Cependant, la pollution des eaux ne se limite pas aux eaux de surface ; les nappes aquifères sont progressivement chargées de pesticides, de sels minéraux. Trop souvent elles ne pourront plus être utilisées comme sources d’eau potable.

Due à cette pollution chimique désastreuse, la qualité de l’eau potable s’en ressent aujourd’hui et l’eau douce devient une denrée rare.

mardi 12 novembre 2013

Manger du Mercure...ça peut être parfois bon...

De nos jours, il devient de plus en plus complexe de se nourrir :
  • La viande est de mauvaise qualité, contaminée par les organismes génétiquement modifié (OGM), les pesticides et les antibiotiques, fait l'objet de fraudes qui rendent sa traçabilité hasardeuse.
  • Les fruits et légumes qui ne sont pas issus de l’agriculture biologique ou d'un potager favorablement localisé, sont également contaminés par les pesticides et les pollutions.
  • Restait le poisson qui jouit encore d'une bonne réputation mais qui s'avère finalement s'avère aussi problématique pour la santé.

    On s’intéressera dans cet article à la contamination des poissons. Il est vrai que le poisson contient plusieurs éléments nutritifs. 
    En plus d’être une excellente source de protéines, il est la meilleure source d’acides gras oméga-3 à longues chaînes, ainsi que de vitamine D naturelle. Il est aussi riche en minéraux tels que le sélénium et l’iode. Il est généralement faible en gras saturés et en cholestérol. Cependant, certaines espèces de poisson sont contaminées à divers degrés par des substances chimiques présentes dans l’environnement, dont la principale est le mercure.



    Le mercure (Hg) est un élément trace métallique qui est assimilé par les organismes vivants sous une forme chimique biodisponible et très toxique : le méthylmercure (MeHg). Or, le méthylmercure est "stable et à forte affinité pour les protéines ", il aura donc « une forte tendance à s'accumuler dans les organismes et à se propager le long des chaînes alimentaires » indique l'Institut National de la Santé Humaine.
    Selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) « Pratiquement tout individu présente au moins des traces de méthyle mercure dans ses tissus, ce qui reflète l'omniprésence de ce composé dans l'environnement et l'ampleur de l'exposition à travers la consommation de poissons et de crustacés ».

    Ainsi, la consommation de poisson constitue la principale source d'exposition alimentaire de l'homme au méthylmercure selon l'Anses. Le niveau de contamination augmente chez les espèces marines situées en haut de la chaîne alimentaire : requin, marlin, espadon, lamproie, thon rouge du Pacifique, mais aussi le homard, les petites baleines et les phoques.
    Résultat : les poissons et les autres espèces aquatiques consommées par l'Homme ont des concentrations en mercure qui dépassent souvent les niveaux de sécurité alimentaire définis par l’OMS.
     Même à très faible dose, le mercure est néfaste, notamment sur le développement du cerveau. Ce qui explique que le Dr Edward Groth, conseiller à l'Organisation Mondiale de la Santé, déclare que "des niveaux d'exposition définis comme sûrs par les seuils officiels causent en fait des effets indésirables". C’est pourquoi il faut réviser les valeurs limites de consommation de mercure.
    L'intoxication chronique par le mercure, provenant notamment d'aliments contaminés, et de son accumulation dans l'organisme, perturbe le fonctionnement des cellules et des enzymes de nombreux systèmes.
    Elle entraîne des symptômes nerveux (perturbations du développement du système nerveux in utero et pendant l'enfance, retard de développement du fœtus même en l'absence de signes toxiques chez la mère, maux de tête, vertiges, anxiété, dépression, engourdissement et gonflement des extrémités, tremblements, troubles de la vision et de l'audition...) et cutanés (rougeurs sur la paume des mains et la plante des pieds, urticaire...).
    Elle touche aussi l'appareil digestif (hyper-salivation ou sécheresse buccale, diarrhée, constipation, brûlures du tube digestif, douleurs d'estomac, nausées, etc ) et les reins (présence de protéines et de globules rouges dans les urines).

    Le mercure agit aussi sur les systèmes cardiovasculaire et respiratoire et induit des troubles du rythme cardiaque (tachycardie, arythmie...), des douleurs cardiaques, de l'hyper ou de l'hypotension, des difficultés respiratoires... Il dérègle le système immunitaire, ce qui peut conduire à des infections répétées et des allergies.
    Enfin, le mercure est à l'origine de troubles hormonaux, agissant notamment sur la thyroïde et la reproduction et pouvant conduire à l'infertilité. »


    Tableau récapitulatif des poissons et des recommandations de consommation par rapport à leur concentration en mercure. Source : Biodiversity Research Institute / notre-planete.info


    Espèces de poissons
    Ne pas consommer
    Marlin, maquereau roi, espadon, thon rouge du pacifique (présent dans certains sushis)
    Ne consommer qu'une fois par mois
    Thon albacore, thon jaune, thon obèse, thon listao, hoplostèthe orange, tassergal, mérou, merlu, grenadier, vivaneau
    Ne consommerqu'une fois par semaine
    Bar, anchoischinchard, sardine, flet.
    Ne consommer que 2 fois par semaine
    Hareng, maquereau tacheté, mulet, morue
    Consommer à volonté
    Aiglefinsaumon

    Et voilà, c'est ainsi que ce ce post se termine, mais afin de conclure sur une note d'optimisme, j'ai choisi pour vous une citation de Jean Dorst" Il s'agit au fond de réconcilier l'Homme avec la naturede le persuader de signer un nouveau pacte avec elle, car il sera le premier bénéficiaire".





    mardi 16 juillet 2013

    De Taksim au parc Ennahli...


    Je sais, oui, ça fait un bout de temps que je n’ai pas posté de billet (vous savez, c’est l’été et le blog prend aussi des vancances J …). Bref, je reviens avec une découverte qui n’est pas très agréable.
    J’ai lu récemment un article intitulé « Une zone industrielle viendra défigurer le paysage d’Ennahli » publié au journal “Le temps” qui m’a vraiment touchée.

    Encore une fois, la nature fait l’objet d’un abus sans précédent en Tunisie, et ce en complicité avec les turcs. Après le projet fiasco de l’aéroport d’Ennfidha (le gouvernorat de Sousse), c’est au gouvernorat de l’Ariana que les nouveaux prédateurs de la nature ont choisi d’élire domicile. Il s’agit cette fois-ci de la prétendue “zone industrielle” à Ennahli où, le groupe turc Ostim envisage d’investir dans « les industries légères à valeur ajoutée ». Certes, le projet est alléchant pour ce groupe. Il est en contrepartie destructif de l’environnement dans cette région, où « le milieu naturel est déjà fragile » comme le démontre l’Atlas du gouvernorat de l’Ariana publié en mars 2011.
    Quels sont les impacts du projet sur l’environnement à court, moyen et long termes ? Comment accepte-t-on d’aménager la moitié de la superficie, soit 50 hectares avant même de finir l’étude d’impact sur l’environnement et de la faire valider par l’Agence Nationale de la Protection de l’Environnement (ANPE) ? Comment se permet-on de « classer la zone industrielle Ennahli comme zone forestière sur le plan d’aménagement urbain de la municipalité de l’Ariana » alors que toutes les zones forestières dans la région sont classées « zones interdites », comme le précise l’Atlas, c’est-à-dire, intouchables ?

    Le parc Ennahli s’étale sur une superficie de 100 hectares qui est à la fois un parcours de santé, un lieu de divertissement familial et surtout c’est l’un des poumons du grand tunis qui sera bientôt asphyxié.





    « 50 hectares ont été déjà aménagés en attendant le parachèvement des procédures de changement de la vocation du terrain restant et son aménagement » a déclaré Ridha Saïdi, ministre chargé des dossiers économiques et sociaux, et n’hésite pas à annoncer au vu et su de tous les observateurs que des dépassements ont été effectués pour réaliser la nouvelle zone industrielle à Ennahli (ça nous rappelle des scénarios pratiqués par l’ancien régime) et le moins que l’on puisse dire, que ces décisions sont  illégales et même abusives, car, la loi impose de réaliser une étude d’impact sur l’environnement avant le lancement de toute activité industrielle. Aucun projet industriel, agricole ou commercial dont l’activité est génératrice de pollution ou de dégradation de l’environnement, n’est autorisée sans l’accord de l’Agence Nationale de Protection de l’Environnement (ANPE).
    Et il ne suffit pas, en fait, de se contenter de déclarations fallacieuses, tel le cas pour Ridha Saïdi qui a annoncé en février 2013, que « cette zone, est une amie de l’environnement », que de la directrice régionale des domaines de l’Etat et des Affaires Foncières à l’Ariana ajoute à l’Agence Tap « qu’aucun problème ne se pose avec le ministère de l’Agriculture, notamment la direction des forets ou l’ex-ministère de l’Environnement, étant donné que la zone industrielle Ennahli est classée zone forestière selon le plan d’aménagement » de la ville de l’Ariana.
    Si la responsable annonce que tout va bien, la direction régionale des forets à l’Ariana nie toute information sur le projet. De son côté, le secrétariat d’Etat chargé de l’environnement a dit son mot à ce niveau. Il a en effet, exprimé son mécontentement pour ne pas dire son refus du projet qui aura un impact lourd sur la région.
    Protéger le gouvernorat de l’Ariana contre ce projet est une urgence car, son environnement est déjà « déstabilisé par l’extension urbaine aux dépens des terres agricoles ». De plus, « le gouvernorat possède un potentiel en sol menacé d’une part par l’extension urbaine et par l’érosion et la pollution d’autres parts », attire l’attention l’AtlasDe plus l’ANPE est appelé à agir pour arrêter toute activité qui nuit à l’environnement dans la ville de l’Ariana pour ne pas reproduire les même fautes commises lors de l’ancien régime quand des autorisations de construction de centres commerciaux sont accordées dans des zones agricoles ce qui a provoqué des problèmes environnementaux.

    Il faut dire qu’en ce moment, ce type de projet doit être dirigé vers d’autres régions où les problèmes du chômage, de marginalisation et de sous-développement se posent avec acuité.
    au fait, il ne suffit pas de se vanter de réaliser un méga projet avec les turcs lesquels viennent de se révolter contre le régime au pouvoir suite à l’arrachement des arbres dans le parc du Taksim. Les turcs ont fait preuve du respect de l’environnement et de ténacité pour protéger leurs espaces verts. Sommes-nous capables de le faire ?

    jeudi 20 juin 2013

    "La naturévolution" se passe à Gabes...

    Photo de ST McNeil's
    Il y a quelques jours, le gouvernorat de Gabes a connu une marche pour dénoncer la pollution dans leur région. Les manifestants ont brandi des pancartes sur lesquels ont été affichées des photos et des slogans du genre “al-cha’b yourid bi’a salima” ou “le peuple veut un environnement sain”, “al-talawath dégage” ou “ pollution dégage”, “nheb ni’ich” ou “je veux vivre”, “nous ne pouvons plus respirer” et d’autres comme “oui, nous mourrons mais nous allons déraciner la pollution de notre terre”. Car  malheureusement il y’a quelques semaines, la région a connu la mort tragique de deux enfants, Arwa Cherif cinq ans et Dhia son frère onze ans, à cause de la pollution dans leur zone d’habitation. La famille endeuillée croit que le seul et unique responsable de la mort de leurs enfants n’est autre que le groupe chimique tunisien*.

    Photo de ST McNeil's
    Cette région du pays est considérée comme la plus polluée, environ 13 000 tonnes de pollution industrielle est déversée chaque année dans le Golfe de Gabes.
    Cette catastrophe écologique due à des activités de transformation du phosphate dans les unités du groupe chimique, outre ses retombées néfastes sur les secteurs faune, flore, agriculture, pêche dans le golfe ainsi que la  recrudescence d’énormes problèmes de santé chez les habitants de Gabes (Cancer, allergies, asthme, problèmes de stérilité et d’impuissance, avortement, etc.…).

    Dauphin trouvé au Golfe de Gabes

    Certains disent que le sol du Golfe est radioactif, et est riche en uranium et radium, ainsi qu’une pollution omniprésente des eaux marines par les effluents d’eaux usées, le pétrole brut, le carburant et les lubrifiants, d’ailleurs ils ont même observés des déformations des épines de poissons et une réduction de la performance de reproduction des oiseaux.

    Il faut alors cesser le comportement polluant des usines, trouver des solutions radicales aux problèmes de pollution et indemniser les riverains touchés par la pollution.

    Jusqu’à aujourd’hui, Gabes n’a jamais bénéficié d’un véritable traitement de fond ni d’étude approfondie, sachant que Gabes jouit d’une particularité assez rare au monde, être à la fois une oasis et un port maritime. 
    Malheureusement, la zone industrielle spécialisée dans les industries chimiques (superphosphates, acides sulfuriques et phosphoriques) représente un majeur problème menaçant non seulement ses ressources marines, ses stocks halieutiques et sa diversité écologique mais encore son capital humain.
    Maintenant, c’est le tour à une révolution environnementale (ça c’est une vraie révolution)  car comme ils disent eux aussi ont le droit de vivre dans un environnement sain.
    Et voilà c'est déjà terminé mais avant de vous laisser partir, je vous laisse  avec une belle citation de Victor Hugo  "C'est une triste chose de songer que la nature parle et que le genre humain ne l'écoute pas"
    * : according to ST McNeil's new article on Al-Jazeera English



    jeudi 6 juin 2013

    La Tunisie et le réchauffement climatique...


    Hier en regardant un documentaire à la télé et j'ai entendu cette chanson intitulé "Tounsi w khali ykoulou hbel" qui m'a vraiment touchée et qui m'a donnée beaucoup d'espoir pour ma Tunisie alors j'ai pensé la mettre pour accompagner ce billet. Espérons que c'est le cas pour vous aussi quand vous l'entendrez :). 


    Revenant maintenant à notre sujet qui s'intéresse aux changements climatiques, c'est un phénomène planétaire et la Tunisie ne fait pas exception, et comme toute la région méditerranéenne, risque fortement d’être touchée par ce dernier. 
    La Tunisie a longtemps bénéficié d’un climat régulier jusqu’en 1975, elle risque fortement de subir les impacts du réchauffement de la planète, et pourrait connaître, dans les deux prochaines décennies (2020-2030), un temps plus chaud et plus variable. Une augmentation de la température variant entre 1 et 4 degrés est attendue d’ici la fin du siècle, plus importante dans les régions intérieures du pays, par rapport aux zones côtières et qui conduira le pays à une inévitable sécheresse.
    Cette sécheresse a des impacts négatifs sur le pays, à savoir :
    • la mauvaise qualité et la réduction du volume d’eau des barrages, des lacs, des forages artésiens…
    • l’augmentation de la température dans un climat à caractère semi-aride ;
    • la répercussion néfaste sur les campagnes agricoles (baisse de la valeur ajoutée).


    On prévoit, à l’horizon 2100, une augmentation du niveau de la mer de 50 cm. Une situation qui engendrera une érosion marine de diverses régions littorales relativement basses avec des répercussions environnementales négatives, notamment sur les ressources naturelles côtières (hydrauliques, biodiversité marine…).

    La Tunisie pourrait être menacée dans les décennies prochaines par une augmentation de 0,8°C de la température au nord et au nord-ouest du pays, de 1,3 °C au sud-ouest et à l’extrême-sud et de 1 °C au nord-ouest et au sud-est. C’est pourquoi il faut faire de la question du changement climatique l’une des préoccupations nationales et aussi chercher à identifier les moyens pour bénéficier des opportunités offertes par les mécanismes internationaux, afin d'assurer un suivi rigoureux du changement climatique à long terme. Et en ce sens, privilégier les recherches en biotechnologie végétale qui s'avère être un domaine d'avenir.



    Cependant, la Tunisie, subit donc l’augmentation de la température, quoique le taux de gaz à effet de serre (GES) quelle émet reste encore très bas. A titre d’exemple les émissions ne dépassent pas actuellement 3,5 tonnes équivalent CO2 par habitant, Mais le dioxyde de carbone n'est pas le seul en cause. L'OMM (Organisation mondiale de la météorologie) pointe également deux autres gaz à effet de serre: le méthane et le protoxyde d'azote. Les émissions du protoxyde d'azote qui sont essentiellement dus à la combustion de la biomasse, à divers procédés industriels et à l'épandage d'azote ont également un effet destructeur sur la couche d'ozone. Pour cela il faut penser à appliquer certaines politiques et stratégies qui s’appuient, en particulier, sur la lutte contre la pollution, l’amélioration de l’efficacité énergétique, le recours aux énergies renouvelables et l’introduction des technologies les plus propres dans l’industrie, et l’amélioration des couverts forestier et végétal.