mercredi 29 mai 2013

Espérons qu'on ne verra plus ça en Tunisie !!!

Pour ce post je vous ai concocté un album de photos prises dans les différentes régions de la Tunisie (particulièrement de Sousse et du Cap bon (Belli)), sur lesquels on observe des crimes commis vis-à-vis de la nature et au nom du profit et de l’industrialisation.

Je vous laisse le choix de commenter cet album J et vous m’en excuse pour ces photos un peu désagréables à regarder.














C'est terminé pour ce post j'espère que j'ai pu attirer votre attention sur quelques volets en ce qui concerne la situation environnementale en Tunisie et comme le dit Cicéron "Si nous prenons la Nature pour guide, nous ne nous égarerons jamais".

lundi 20 mai 2013

Petits sacs, petites bouteilles mais grands dégats sur la méditérranée...



Certains ne s'en aperçoivent pas mais la méditérranée est envahie par les décherts plastiques,  c'est une mer fragile dont la faune et la flore sont en danger,et l'énorme risque c'est qu'elle se transforme en une mer mourante d'ici 20 ans si la situation ne s'améliore pas.
Les premiers résultats de l'expédition MED (Méditerranée en danger), qui a débuté en 2010 et doit se poursuivre jusqu'en 2013, révèlent en effet que 250 milliards d'éléments plastique dérivent à la surface de cette mer.


Pourtant la Méditerranée est une mer à protéger en priorité, car elle dispose d’un patrimoine exceptionnelElle représente moins d’1% des volumes d’eau de mer de la planète mais abrite 8% des espèces maritimes mondiales.


Scientifiques, simples citoyens, pêcheurs tirent aujourd’hui la sonnette d’alarme sur cette pollution en plastique de plus en plus inquiétante. De surcroît, l’absence de retraitement des eaux usées déversées dans la mer a favorisé la prolifération des phosphates et des nitrates.
Pour l'heure, le problème est avant tout environnemental. «Chaque année, on estime que plus de 100.000 animaux marins et notamment des tortues meurent après s'être retrouvés emprisonnés dans un sac plastique ou avoir ingéré un déchet flottant… Et en mer, 60 à 80% des débris sont du plastique», précise une étude sur le gyre du Pacifique Sud publiée en 2009 dans Marine Pollution Bulletin.




De nombreux chercheurs sont dorénavant convaincus que le plastique en mer est devenu une pollution majeure, préoccupante pour les espèces animales mais peut-être aussi pour l’être humain : ce plastique pourrait-il contaminer la chaîne alimentaire et donc notre assiette ?
Les macro-déchets menacent déjà la vie des tortues. Mais une autre forme de plastique, quasi-invisible, pourrait également devenir un danger pour toute la Méditerranée
Les premières études menées sur les oiseaux ont révélé des contaminations assez incroyables. Les fulmars qui vivent et se nourrissent dans la zone la plus polluée de la mer du Nord ont fréquemment «0,6 g de déchets dans leur estomac», peut-on lire dans un rapport du centre de recherche de la Commission européenne publiée en avril 2011.
Si tous les océans et les mers sont concernés, la situation en Méditerranée est d’autant plus inquiétante qu’il s’agit d’une mer fermée et que ces eaux ne se renouvellent entièrement qu’au bout d’un siècle. A cela, s’ajoute une pression humaine très forte sur le bassin méditerranéen. 145 millions d’habitants vivent sur son pourtour.


Du plastique dans l’estomac de poissons ! C’est ce que les chercheurs viennent de trouver dans des myctophidés de Méditerranée : «Nous avons analysé dans l’estomac de ces animaux des substances acellulaires d’une taille d’un demi-millimètre qui ne sont ni d’origine végétale ni animale» confirme Jean-Michel Caillaud, du laboratoire Biodoxis, spécialisé dans l’analyse microscopique des tissus vivants.
«Ils proviennent soit de la destruction de déchets de plastique plus gros, soit de granulés de matière première de l’industrie, comme les billes de polystyrène», détaille Bruno Dumontet, chef d’expédition de MED.
 Il est alors essentiel et primordial d'amplifier les recherches sur la façon dont les stations d'épuration filtrent, ou non, ces pollutions selon les molécules concernées.
Et pour en finir avec ce post j'ai choisi une citation de Jean Dorst "Il s'agit de réconcilier l'Homme avec la nature, de le persuader de signer un nouveau pacte avec elle, car il sera le premier bénéficiaire"

vendredi 10 mai 2013

Petite "escapade" d'ici et d'ailleurs !!


Au cours des visites effectués dans le cadre de mon travail, on ne peut pas s’empêcher de remarquer que la nature (si on peut l’appeler ainsi) est massacrée suite à la nonchalance et à l’égoïsme des industriels, du coup on commence mon patron et moi à faire des photos pour en garder des souvenirs de ces paysages.










Je sais que ces photos sont désagreéables à voir mais navrée que ce soit la réalité!!! alors je me suis dite qu'il faudrait déjà connaitre les principaux acteurs de la situation écologique que vit actuellement le pays. Les activités industrielles les plus importantes, du fait de leur taille et de leurs impacts sur l’environnement, sont : l’agro-alimentaire, l’extraction de minière, la transformation de phosphates, l’industrie des matériaux de construction, la production d’énergie et l’industrie textile. D’autres activités de moindre importance telles que le tannage du cuir, les petites industries mécaniques et chimiques, etc.
parmi les eaux usées industrielles, 15 millions de m3 de ces dernières sont rejetées dans le milieu  naturel et ne répondent pas aux normes. Il faut alors commencer par un renforcement des instruments réglementaires car le manque lié aux contraintes environnementales est  important.
Les études d’impact et de dépollution sont, malheureusement, peu respectées par les opérateurs économiques qui ne prennent pas souvent en compte les recommandations formulées pour prévenir la pollution.
Et dire que l’Agence nationale de protection de l’environnement (ANPE) intervient à la source en prélevant des échantillons des rejets hydriques pour les analyser en fonction de la norme établie.
Des procès-verbaux sont dressés à l’encontre des contrevenants, mais ne sont pas toujours efficaces et n’ont pas d’impacts significatifs.
Prenons l’exemple de la société de cellulose de Kasserine, notamment, réputée pour ses rejets polluants que ce soit dans l’air ou dans l’oued Andloun, iIl y a une vingtaine d’années, l’usine était épinglée pour ses rejets de mercure, matière très nocive pour la santé des gens. D’ailleurs l’humanité se rappelle encore l’empoisonnement au mercure des pêcheurs de la baie de Minamata, au Japon. Cet empoisonnement, dû au rejet en mer d’une petite quantité de mercure, a marqué les esprits par le nombre de morts (1.200 en 20 ans).
C’est pour cela que l’industrie tunisienne est donc appelée à adopter de bonnes pratiques environnementales, par le soutien à leur mise à niveau en matière de management environnemental et d’adhésion aux nomes environnementales dont ISO 14001, car l’intégration du développement durable constitue un défi, mais en même temps une opportunité de stimuler l’innovation et de créer de nouvelles perspectives économiques et un avantage concurrentiel pour les entreprises tunisiennes.
et bien sûr la citation du jour est celle de Georges Sand "La nature est éternellement jeune, belle et généreuse. Elle possède le secret du bonheur, et nul n'a su le lui ravir".
voilà ce post se termine ainsi j'espère qu'il vous a plu et dites moi ce que vous en pensez à ce sujet :))




lundi 6 mai 2013

Où est ce qu'on est du gaz de shciste ??



Ça fait maintenant un an qu’on parle du gaz de schiste et aujourd’hui j’ai lu un article parlant à propos de ce sujet sur le blog de « Nawat », alors la question qui se pose aujourd’hui où est ce qu’on est de ce “gaz de séisme” ??
Pour commencer, le gaz de schiste est un gaz d’origine naturelle piégé dans des roches poreuses (les schistes).
Le danger de cette exploration ne réside pas dans le gaz extrait mais dans la technique d’extraction, les risques liés au gaz de schiste sont non maîtrisables et leurs conséquences inconnues à moyen terme. Malgré la controverse scientifique, les risques sont nombreux et considérables pour l’environnement et la santé. Ils sont d’ores et déjà observables dans les régions du monde qui exploitent le gaz de schiste. La technique en elle-même provoque des risques sismiques, elle consomme aussi beaucoup d’eau d’où une menace pour les ressources hydrauliques dans un contexte global de rareté, enfin les produits chimiques injectés dans la roche sont toxiques et potentiellement cancérigènes et leur infiltration dans la nappe phréatique risque de contaminer l’eau que nous consommons. Ce qui est un risque majeur pour notre santé. 
Selon des études Américaines plus de 700 additifs très polluants sont utilisés dans ces forages, la publication, le 16 avril 2010, d’un rapport parlementaire américain (*) listant les substances chimiques utilisées pour la fracturation hydraulique aux Etats-Unis indiquant que jusqu’à ce jour“ la chimie utilisée par l’industrie des gaz de schiste et qui finissent par contaminer toute la nappe phréatique. certains sont extrêmement toxiques, comme le benzène et le plomb”.
Par ailleurs, le rapport révèle que l’additif le plus couramment utilisé est « le méthanol qui a été utilisé dans 342 produits de fracturation hydraulique [et qui] est un polluant atmosphérique dangereux et fait partie de la liste des produits candidats à une réglementation potentielle dans le cadre de la loi pour l’eau potable sûre [Safe Drinking Water Act]. » 
Plus généralement, le rapport retient 29 molécules qui sont des cancérigènes connus ou suspectés, ou encadrées via la loi pour l’eau potable sûre du fait des risques pour la santé humaine ou listées comme des polluants aériens dangereux sous la loi sur la qualité de l’air (Clean Air Act). Ces 29 éléments « entrent dans la composition de plus de 650 produits de fracturation hydraulique », soit environ un quart du total.
Par ailleurs, les composés benzène, toluène, éthylbenzène et xylène (composés BTEX) apparaissent dans 60 produits de fracturation. « Chacun des composés BTEX est un contaminant contrôlé au titre de la loi pour l’eau potable sûre et un polluant atmosphérique dangereux selon la loi pour la qualité de l’air », rappellent les élus, ajoutant que « le benzène est un cancérigène connu. » Entre 2005 et 2009, l’extraction du gaz de schiste aux USA s’est accompagnée de l’injection dans le sous-sol de plus de 430.000 mètres cubes de substances contenant au moins l’un des quatre composés BTEX.
Le forage et la fracturation hydraulique en particulier, nécessitent d’énormes quantités d’eau (on cite classiquement les chiffres de 10 000 à 15 000 m3 par forage). Un transport d’eau par une noria de camions citerne ou une ressource additionnelle locale doit être trouvée, ce qui peut poser une sérieuse réserve à l’exploration(comme le montre la figure ci-dessous). On parle même que l’eau rejetée de l’exploration serait radioactive.
Le mal ne s‘arrête pas là car suite à cette méthode le méthane qui sort de la roche va se mélanger à l’eau des puits, des rivières, des oueds, des fleuves qui sont à proximité et rendent cette eau impropre à la consommation humaine. déjà notre Tunisie est considérée en zone rouge de point de vue richesse hydraulique, imaginez la conséquence d’une telle contamination sur les maigres réserves en eau potable tunisienne.
Et le plus beau dans tout ça c’est que l’exploitation de « ce gaz de séisme » a été lancée ça fait plus d'un an dans une grande discrétion des autorités responsables alors que les Tunisiens semblent inconscients qu'au moins 3 sociétés étrangères (Winstar, Perenco et Cygam) sont déjà en train de prospecter le gaz de schiste sur le sol tunisien!!!
et voilà comme à mon habitude je termine par une citation, et cette fois celle de Nicolas Hulot "l'écologie est une magnifique occasion, peut être même l'ultime occasion, de redonner du sens au  progrès".