Certains ne s'en aperçoivent pas mais la méditérranée est envahie par les décherts plastiques, c'est une mer fragile dont la faune et la flore sont en danger,et l'énorme risque c'est qu'elle se transforme en une mer mourante d'ici 20 ans si la situation ne s'améliore pas.
Les premiers résultats de
l'expédition MED (Méditerranée en danger), qui a débuté en 2010 et doit se
poursuivre jusqu'en 2013, révèlent en effet que 250 milliards d'éléments plastique dérivent à la surface de cette mer.
Pourtant la
Méditerranée est une mer à protéger en priorité, car elle dispose d’un
patrimoine exceptionnel. Elle représente
moins d’1% des volumes d’eau de mer de la planète mais abrite 8% des espèces
maritimes mondiales.
Scientifiques, simples
citoyens, pêcheurs tirent aujourd’hui la sonnette d’alarme sur cette pollution en
plastique de plus en plus inquiétante. De surcroît, l’absence de retraitement
des eaux usées déversées dans la mer a favorisé la prolifération des phosphates
et des nitrates.
Pour l'heure, le
problème est avant tout environnemental. «Chaque année, on estime que plus
de 100.000 animaux marins et notamment des tortues meurent après s'être
retrouvés emprisonnés dans un sac plastique ou avoir ingéré un déchet flottant…
Et en mer, 60 à 80% des débris sont du plastique», précise une étude sur le
gyre du Pacifique Sud publiée en 2009 dans Marine Pollution Bulletin.
De nombreux chercheurs
sont dorénavant convaincus que le plastique en mer est devenu une pollution
majeure, préoccupante pour les espèces animales mais peut-être aussi pour
l’être humain : ce plastique pourrait-il contaminer la chaîne alimentaire et
donc notre assiette ?
Les macro-déchets
menacent déjà la vie des tortues. Mais une autre forme de plastique,
quasi-invisible, pourrait également devenir un danger pour toute la
Méditerranée
Les premières études
menées sur les oiseaux ont révélé des contaminations assez incroyables. Les
fulmars qui vivent et se nourrissent dans la zone la plus polluée de la mer du
Nord ont fréquemment «0,6 g de déchets dans leur estomac», peut-on
lire dans un rapport du centre de recherche de la Commission européenne publiée en avril
2011.
Si tous les océans et
les mers sont concernés, la situation en Méditerranée est d’autant plus
inquiétante qu’il s’agit d’une mer fermée et que ces eaux ne se renouvellent
entièrement qu’au bout d’un siècle. A cela, s’ajoute une pression humaine très
forte sur le bassin méditerranéen. 145 millions d’habitants vivent sur son
pourtour.
Du plastique dans
l’estomac de poissons ! C’est ce que les chercheurs viennent de trouver
dans des myctophidés de Méditerranée : «Nous avons analysé dans
l’estomac de ces animaux des substances acellulaires d’une taille d’un
demi-millimètre qui ne sont ni d’origine végétale ni animale» confirme Jean-Michel
Caillaud, du laboratoire Biodoxis, spécialisé dans l’analyse microscopique
des tissus vivants.
«Ils proviennent
soit de la destruction de déchets de plastique plus gros, soit de granulés de
matière première de l’industrie, comme les billes de polystyrène»,
détaille Bruno Dumontet, chef d’expédition de MED.
Il est alors essentiel et primordial
d'amplifier les recherches sur la façon dont les stations d'épuration filtrent,
ou non, ces pollutions selon les molécules concernées.
Et pour en finir avec ce post j'ai choisi une citation de Jean Dorst "Il s'agit de réconcilier l'Homme avec la nature, de le persuader de signer un nouveau pacte avec elle, car il sera le premier bénéficiaire"