lundi 20 mai 2013

Petits sacs, petites bouteilles mais grands dégats sur la méditérranée...



Certains ne s'en aperçoivent pas mais la méditérranée est envahie par les décherts plastiques,  c'est une mer fragile dont la faune et la flore sont en danger,et l'énorme risque c'est qu'elle se transforme en une mer mourante d'ici 20 ans si la situation ne s'améliore pas.
Les premiers résultats de l'expédition MED (Méditerranée en danger), qui a débuté en 2010 et doit se poursuivre jusqu'en 2013, révèlent en effet que 250 milliards d'éléments plastique dérivent à la surface de cette mer.


Pourtant la Méditerranée est une mer à protéger en priorité, car elle dispose d’un patrimoine exceptionnelElle représente moins d’1% des volumes d’eau de mer de la planète mais abrite 8% des espèces maritimes mondiales.


Scientifiques, simples citoyens, pêcheurs tirent aujourd’hui la sonnette d’alarme sur cette pollution en plastique de plus en plus inquiétante. De surcroît, l’absence de retraitement des eaux usées déversées dans la mer a favorisé la prolifération des phosphates et des nitrates.
Pour l'heure, le problème est avant tout environnemental. «Chaque année, on estime que plus de 100.000 animaux marins et notamment des tortues meurent après s'être retrouvés emprisonnés dans un sac plastique ou avoir ingéré un déchet flottant… Et en mer, 60 à 80% des débris sont du plastique», précise une étude sur le gyre du Pacifique Sud publiée en 2009 dans Marine Pollution Bulletin.




De nombreux chercheurs sont dorénavant convaincus que le plastique en mer est devenu une pollution majeure, préoccupante pour les espèces animales mais peut-être aussi pour l’être humain : ce plastique pourrait-il contaminer la chaîne alimentaire et donc notre assiette ?
Les macro-déchets menacent déjà la vie des tortues. Mais une autre forme de plastique, quasi-invisible, pourrait également devenir un danger pour toute la Méditerranée
Les premières études menées sur les oiseaux ont révélé des contaminations assez incroyables. Les fulmars qui vivent et se nourrissent dans la zone la plus polluée de la mer du Nord ont fréquemment «0,6 g de déchets dans leur estomac», peut-on lire dans un rapport du centre de recherche de la Commission européenne publiée en avril 2011.
Si tous les océans et les mers sont concernés, la situation en Méditerranée est d’autant plus inquiétante qu’il s’agit d’une mer fermée et que ces eaux ne se renouvellent entièrement qu’au bout d’un siècle. A cela, s’ajoute une pression humaine très forte sur le bassin méditerranéen. 145 millions d’habitants vivent sur son pourtour.


Du plastique dans l’estomac de poissons ! C’est ce que les chercheurs viennent de trouver dans des myctophidés de Méditerranée : «Nous avons analysé dans l’estomac de ces animaux des substances acellulaires d’une taille d’un demi-millimètre qui ne sont ni d’origine végétale ni animale» confirme Jean-Michel Caillaud, du laboratoire Biodoxis, spécialisé dans l’analyse microscopique des tissus vivants.
«Ils proviennent soit de la destruction de déchets de plastique plus gros, soit de granulés de matière première de l’industrie, comme les billes de polystyrène», détaille Bruno Dumontet, chef d’expédition de MED.
 Il est alors essentiel et primordial d'amplifier les recherches sur la façon dont les stations d'épuration filtrent, ou non, ces pollutions selon les molécules concernées.
Et pour en finir avec ce post j'ai choisi une citation de Jean Dorst "Il s'agit de réconcilier l'Homme avec la nature, de le persuader de signer un nouveau pacte avec elle, car il sera le premier bénéficiaire"

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