jeudi 18 avril 2013

18 avril 2013

Il faut lutter contre les décharges sauvages...

Les décharges sauvages ou illégales sont des lieux de stockage intempestif de déchets, interdits et inappropriés pour cet usage. Elles sont constituées de déchets apportés clandestinement par des particuliers ou des entreprises sans aucune autorisation communale. La déchetterie leur paraît loin, ou ils ne savent pas qu’elle existe, ou ils craignent d’avoir à payer s’ils sont professionnels.

La question des déchets abandonnés ne date pas d’aujourd’hui. Pourtant ceux-ci ont des effets directs sur notre environnement, notre cadre de vie et notre santé. On en voit de toutes les couleurs : mobilier, appareils ménagers ou matériaux de chantier et la liste est encore très longue.






Les décharges sauvages sont des sources de pollution de plusieurs ordres :
  • Dégradation de sites et de paysages : les décharges illégales se situent dans des sites naturels ou au sein de communes, à proximité d'habitations.
  •  Pollution des eaux et de l’air : les pluies provoquent le ruissellement des eaux chargées de tout types de substances toxiques contenues dans les déchets, qui s'infiltrent des les nappes souterraines et les cours d'eau, il existe aussi le problème de fermentation des déchets qui produit du méthane qui est un gaz à effet de serre très puissant, contribuant au réchauffement climatique.
  •  Incendies : les incendies des décharges sauvages libèrent des gaz toxiques.
  • Risques pour la santé publique : propagation de gènes pathogènes, de rongeurs, de mouches...

Ces dépôts accueillent des déchets non contrôlés, source de pollution durable pour les cours d’eau, les lacs, la nappe phréatique et d’empoisonnement pour la faune et la flore (piles, batteries, déchets de chantiers, résidus de produits chimiques…).                           

L’on déplore, dans ce cadre, l’absence d’un programme de passage des camions de ramassage des ordures et le manque de collaboration des gens. Aussi, en dépit des efforts engagés pour venir à bout des décharges, les cités demeurent polluées par des dépôts anarchiques jetés, inconsciemment, pêle-mêle. Face à ces comportements nuisibles, on évoque toujours le manque d’engins de ramassage des déchets ménagers et de moyens de protection des agents.


et on termine comme d'habitude par une pensée de Chef Seattle écrite en 1845 « Lorsque le dernier arbre aura été abattu, le dernier fleuve pollué, le dernier poisson capturé, vous vous rendrez compte que l'argent ne se mange pas. »

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